Selarl Dr Tordjmann chirugien-dentiste Orthodontie exclusive Colombes
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La succion du pouce : faut-il intervenir ?

Le nouveau-né puis le nourrisson éprouvent le besoin inné, instinctif de téter, de sucer, et ceci pas seulement pour se nourrir. En dehors des tétées et de toute sensation de faim, bébé s’agite, trouve ses doigts ou cherche autour de lui quelque chose à suçoter, puis s’apaise.

On distingue la succion nutritive (sein, biberon) et la succion non-nutritive (pouce, tétine, doudou).

Par ailleurs la période d’éruption des dents s’accompagne d’un fort besoin de sucer et de mordiller.

La succion est une nécessité et une source d’intenses satisfactions.

Pouce ou tétine ?

Depuis une bonne dizaine d’années l’usage de la tétine est en recrudescence.

Mais son utilisation peut être plus nocive que celle du pouce. En effet elle demande un effort de succion plus intense. La peur de la perdre, si elle tombe, fait que l’enfant s’y accroche d’autant plus.

Par ailleurs la tétine est un objet « valorisé » puisque donné par sa mère.

Souvent l’enfant qui suce son pouce ou son doigt ne fait que le caresser de la langue. C’est ce que l’on observe lorsque dans son sommeil, il le laisse tomber.

Sentir qu’il peut retrouver son pouce comme il le veut lui permet de l’abandonner plus facilement.

N.B. L’on constate une utilisation inappropriée du mot orthodontique en parlant des tétines. Une tétine ne traite pas les dents, ne les redresse pas. Elle n’a de valeur ni « physiologique » ni « orthodontique ».

Quand la succion « nécessité » se prolonge en succion « habitude », comment intervenir ?

L’âge conseillé pour lui faire perdre cette habitude se situe autour de 2/3 ans. L’enfant développe alors ses champs d’intérêt et d’investigation. Il marche, s’exprime, a des contacts avec d’autres enfants, entre à l’école.

Jusqu’à 4 ou 5 ans, il peut être admis de sucer son pouce. Au-delà, il est souhaitable de commencer à en parler avec l’enfant.

Indépendamment d’impact éventuel sur les dents, pouce ou tétine gênent la route de la communication : l’on ne peut pas parler la bouche pleine !

Quelques éléments clés pour l’accompagner :

  • Choisir une période favorable en évitant les moments de changements familiaux (déménagement, voyage, naissance d’un autre enfant…) qui peuvent le mettre en insécurité
  • Prévoir une période de préparation et d’information : pas d’interdiction brusque mais expliquer ce qu’il a à gagner en retirant la tétine ou le pouce
  • Présenter l’arrêt de la succion comme une avancée, une « promotion ». Projeter l’enfant dans l’avenir
  • Substituer un autre plaisir à celui de sucer son pouce (lui lire une histoire, le faire parler, jouer …)
  • Etre vigilant lorsqu’il suce son pouce parce qu’il est désœuvré, ou si vous constatez un lien automatique (télévision/pouce…)
  • Encourager les efforts et souligner les réussites.

Les traitements de 12 à 16 ans

Selon la correction à effectuer il est proposé un appareil amovible, un traitement par multi-bagues ou une solution à l’aide de gouttières.

Entre 12 et 16 ans : les traitements en denture définitive

A ce stade où toutes les dents définitives sont présentes, il s’agit surtout de corriger un mauvais alignement dentaire, à l’aide de bagues si le patient ne présente pas de décalage des mâchoires, ou si une première étape avec un appareil amovible a déjà été mise en œuvre. Il peut être encore possible vers 12-13 ans, si l’enfant a un potentiel de croissance, de corriger un décalage de mâchoires à l’aide d’appareils amovible ou fixe.

1) Pour des corrections très simples de l’alignement, on utilise des appareils amovibles (déplacement de 2-3 dents maximum)

2) Les traitements multi-bagues sont les plus courants à cet âge. On colle sur chaque dent des attaches appelées « brackets » ou « bagues ». Dans ces brackets un fil semi-rigide est inséré. Il est attaché par une ligature en plastique, en métal ou par un mini-clip pour les brackets auto-ligaturants (sans élastique de maintien de fil dans la gorge du bracket) qui font partie des dernières innovations orthodontiques.
Cela va permettre de guider le déplacement des dents. Ces bagues sont collées sur la face extérieure des dents (elles sont alors transparentes ou métalliques), ou sur la face interne en orthodontie linguale.

Traitement multi-attaches
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3) Il existe une solution à l’aide de gouttières, ayant un résultat similaire aux bagues mais plus limitée dans ses indications.

Les dents sont déplacées à l’aide de gouttières en plastique transparentes, qui devront être portées 24h/24, sauf au moment des repas. Cela peut être réalisé soit par une série de gouttières que l’on devra changer tous les quinze jours environ, soit par une gouttière qui sera activée progressivement. Les gouttières sont surtout utilisées pour réaliser de petits déplacements.

Alignement par gouttières esthétiques
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Des cas complexes sont aussi à traiter :

– Absence de dents définitives (Agénésie) Dans la majorité des cas il s’agit d’agénésie des incisives latérales, remplacées par des canines.
Les dents présentes sont alors déplacées à l’aide d’un dispositif fixe et les espaces correspondant aux dents absentes sont ainsi fermés. A l’issue du traitement, la morphologie de ces canines est modifiée pour atteindre un meilleur rendu esthétique.
Dans certains cas, les dents absentes sont remplacées par des implants.

– Dents incluses
Ce sont des dents qui restent bloquées à l’intérieur de la mâchoire (manque de place, mauvaise orientation, présence de dents de lait ayant entravée l’éruption d’une dent définitive…).

L’intervention d’un chirurgien-dentiste pour accéder à la dent incluse peut être nécessaire. Avec la pose d’un dispositif fixe, la dent est ensuite guidée dans son évolution et ramenée dans sa position normale. Dans certains cas assez rares l’extraction de la dent incluse est recommandée.

 
 

Le dossier orthodontique

La première consultation a pour but de faire connaissance avec le patient (et ses parents), de réaliser un bilan orthodontique et de faire le point sur leurs attentes fonctionnelles et esthétiques.

Tout d’abord, le praticien va procéder à un examen du patient (examen clinique). Des examens complémentaires tels que moulage des dents, photographies intra-buccales et faciales seront effectués au cabinet. Des documents radiologiques complémentaires (souvent une radiographie panoramique, une téléradiographie de profil, parfois une radiographie du poignet pour déterminer l’âge osseux, c’est-à-dire situer un patient sur sa courbe de croissance) sont également nécessaires à la planification du traitement. L’état des dents et des gencives sera regardé avec attention.

Des informations sur la vie du patient et sur ses loisirs (football, judo, pratique d’un instrument à vent…) sont importantes à connaître et à prendre en compte.

Tous ces éléments : radiographies, moulages, photographies…, font partie de ce que l’on appelle le dossier orthodontique.

Après cette récolte d’informations nous pourrons établir un bilan complet et présenter les options de traitement, leurs bénéfices, le type d’appareillage (fixe ou amovible), les contraintes et limites éventuelles du traitement, les précautions à prendre, le rythme des visites de suivi.

La durée estimée du traitement, son coût et ses modalités administratives vous seront aussi communiqués.

Le dossier orthodontique est alors établi. Complété par les différentes radiographies il sera adressé à la Sécurité Sociale en vue d’une demande de prise en charge, si le patient a moins de seize ans.


Les appareils orthodontiques auto-ligaturant


Les sept familles d’appareillages orthodontiques

video


A quel âge consulter un orthodontiste ?


Intérêts d’un traitement orthodontique

Intérêts d’un traitement orthodontique

La recherche d’un sourire harmonieux, le souhait de corriger des dysfonctionnements gênants d’élocution, de respiration…, trouvent leur réponse dans l’orthodontie.

Un souci de santé publique, avec deux bilans bucco-dentaires prévus chez l’enfant à 6 ans et à 9 ans, souligne encore l’importance du suivi orthodontique.

La plupart des traitements orthodontiques visent à déplacer les dents pour les réaligner. Le suivi d’une croissance harmonieuse des mâchoires est un objectif majeur car il permet d’éviter les décalages ou les malpositions dentaires. Si l’objectif esthétique est essentiel, la recherche du bon fonctionnement de l’ensemble dentaire est aussi primordiale. Des dents bien alignées facilitent le brossage, évitant la formation de la plaque dentaire et des bactéries qui s’y développent. Cet entretien contribue ensuite à la protection des gencives. En outre l’orthodontie est un moyen de prévention qui permet un meilleur vieillissement de la dentition. Conserver nos dents est de plus en plus important en raison de l’allongement de la durée de la vie.

Importance de la prévention

Une prévention éclairée, et si nécessaire des traitements précoces, vont éviter des interventions beaucoup plus lourdes à l’adolescence ou à l’âge adulte.

Avoir négligé un problème orthodontique diminue la possibilité de solutions simples ou entraîne des compromis regrettables (extraction de dents définitives par exemple). Progressivement d’ailleurs, des problèmes traités actuellement chez l’adulte devraient disparaître compte tenu des soins effectués maintenant dès l’enfance.

Voir aussi : A chaque âge son traitement

 

Accepter un traitement

Pour les plus jeunes comme pour les adultes il est parfois difficile d’accepter un traitement. Mais des techniques de plus en plus évoluées se sont développées, particulièrement depuis ces vingt dernières années. De nouveaux alliages plus souples, utilisés pour les appareils fixes, sont à la fois très efficaces et mieux tolérés. Les dispositifs « multi attaches », traditionnellement en acier, sont maintenant discrets voire invisibles. Les appareils amovibles sont eux aussi de plus en plus légers et efficaces grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux.

 


Orthodontistes

Orthodontie
L’orthodontie consiste à déplacer les dents et à modifier la croissance des mâchoires, afin d’obtenir un alignement dentaire harmonieux et d’améliorer les fonctions orales. Un orthodontiste est un chirurgien-dentiste, spécialisé en orthopédie dento-faciale.

L’orthodontie et les déplacements dentaires

La plupart des traitements orthodontiques visent à déplacer les dents pour les réaligner.
Des gouttières en plastique, ou des bagues qui sont de petites attaches métalliques collées sur la face interne ou externe des dents, peuvent être utilisées. Pour les traitements avec bagues, les déplacements se font le long d’un arc dont la forme permet de guider le mouvement des dents. Cet arc est changé régulièrement en fonction des mouvements que l’on souhaite obtenir.
Des élastiques reliant la mâchoire du haut et du bas sont utilisés pour déplacer les dents dans le sens horizontal ou vertical.

L’orthodontie et la croissance des mâchoires

Certains enfants présentent une croissance de l’une ou des deux mâchoires trop lente ou trop rapide. Ces enfants peuvent bénéficier d’un traitement à l’aide d’appareils amovibles (appelés faux palais) ou fixes (appelés bagues) pour accélérer ou ralentir cette croissance.
Cette correction n’est possible que chez l’enfant car il n’a pas fini sa croissance. Chez l’adulte la correction d’un décalage des mâchoires est envisageable mais elle devra s’accompagner d’une étape chirurgicale (traitement orthognatique).

Les praticiens

Les chirurgiens-dentistes reçoivent tous, dans le cadre de leurs études, un enseignement théorique en orthodontie et effectuent des stages hospitaliers au cours desquels ils réalisent des traitements orthodontiques de base.

Par ailleurs ils assistent à la mise en œuvre de traitements plus complexes effectués par des spécialistes.

Certains complètent leur formation par des cours post-universitaire.

En fonction de son expérience et du diagnostic posé, le chirurgien-dentiste peut, face à un patient requérant un traitement d’orthodontie, soit assurer lui-même cette prise en charge, soit adresser son patient à un spécialiste qualifié.

De leur côté les spécialistes qualifiés en orthopédie dento-faciale s’engagent à n’exercer que l’orthodontie.

A lire également : Intérêts d’un traitement orthodontique

Les spécialistes qualifiés en orthopédie dento-faciale ou « orthodontistes »

Les spécialistes de l’orthodontie sont des chirurgiens-dentistes titulaires du Doctorat en chirurgie dentaire (six années d’études après un concours d’entrée commun avec les médecins) qui ont approfondi leur formation par un enseignement supplémentaire de quatre ans dans un domaine très précis : l’orthopédie dento-faciale.

Cette spécialisation s’effectue de manière à la fois théorique en Université, et clinique par le biais d’une expérience hospitalière en CHU. Ces quatre années de spécialisation sont sanctionnées par un examen national, le Certificat d’Etudes Cliniques Spéciales Mention Orthodontie (CECSMO).


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